Dans une série d’article ici sur Falkvinge sur l’info politique, je donnerai des exemples de répartie aux plus perturbantes des fausses conneries répétées par les experts qui sont en faveur du monopole du copyright. La raison pour laquelle je fais ça est que je vois une tonne de ce genre de conneries dans les sujets de discussion, et qui restent sans réponse, ce qui est dangereux. Comme je l’ai décrit dans Essaimer ses idées, il est d’une très grande importante pour nos libertés à long terme que ces fausses affirmations soient contrées immédiatement et en masse dès qu’elles apparaissent.
Aujourd’hui, nous allons discuter de l’affirmation que quelqu’un “prend sans payer” quand il partage du savoir et de la culture. Voici trois exemples de comment la contrer. Adaptez-les à votre propre langage et utilisez-les.
Ne vous contentez pas d’une personne ayant déjà contré cette fausse affirmation, et comptez sur le fait que les gens pensent logiquement. Une fausse affirmation doit être matraquée d’opposition pour faire gagner les libertés; Ce n’est pas un jeu de logique mais un jeu de nombres. Il s’agit de ressembler à l’équipe gagnante, comme je l’ai décrit dans Essaimer ses idées – c’est ce qui façonne la réalité et le futur.
Aujourd’hui, on doit faire avec ces non-sens “prendre sans payer”. Il y a plusieurs variantes comme “bénéficier sans payer”, etc. Ne les laissez sans réponse à aucun moment.
Voici trois exemples de réponse-type que vous pouvez utiliser. Copiez, remixez et adaptez-les à votre propre langage.
Fausse affirmation: “Vous prenez quelque chose sans payer.”
Fausse affirmation: “Qu’est-ce qui vous donne le droit de regarder un film gratuitement quand j’ai payé pour ?”.
Fausse affirmation: “Vous avez manifestement retiré un bénéfice sans compensation, alors ce que vous avez fait est mal.”
Il y a plusieurs variantes sur ce thème (Les réponse-types ci-dessous ont une faible corrélation aux trois variations des déclarations données ci-dessus, donc la réponse 2 correspond le mieux à la déclaration 2, etc.)
Réponse-type 1: Personne ne prend quoi que ce soit à quiconque. Quelqu’un a réalisé sa propre copie de quoi que ce soit, probablement en violant la première des six actions du monopole du copyright, mais on ne peut pas dire que la propriété est passée de main en main – la réalisation est entièrement faite en utilisant ses propres biens, à partir de modèles partagés en ligne. A partir du moment où personne ne prend rien, rien n’est pris sans payer non plus.
Réponse-type 2: La déclaration/question n’a pas de sens. Si vous achetez une chaise, vous payez pour elle. Si je vois une chaise qui n’est plus achetée par qui que ce soit, mais à la place je décide d’emprunter le modèle à un ami pour une telle chaise, et que je réalise la chaise moi-même avec mes propres biens, qui êtes-vous pour me blâmer de ne payer personne pour réaliser ma propre chaise ? C’est exactement ce qu’il se passe dans le partage en ligne de la culture et du savoir.
Réponse-type 3: C’est excellent que quelqu’un puisse faire un bénéfice sans coût ou à un coût moindre. C’est comme cela que fonctionne le capitalisme, quand ça fonctionne. Il cherche toujours à améliorer le rapport bénéfice-coût pour l’humanité dans son ensemble, il s’efforce d’obtenir plus à partir de moins. Si quelqu’un réalise le même bénéfice pour un coût nul, c’est un grand bond en avant et tout ce qui se dresse face à un tel bond est contre le marché et contre le progrès.
Prenez ces réponses. Utilisez-les. D’autres viendront samedi prochain.
Traduit de l’anglais au français par Michel Amorosa